ASSOCIATION FRIOUL NOUVEAU REGARD
L'ÉCOLE DES ÉAM DU FRIOUL
LES CONTRIBUTIONS "SOUVENIRS"
| Michel BONNEAUL; Promo 1953/54 Mail: michel.bonneau12@wanadoo.fr |
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Contribution de Michel BONNEAU
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Je suis né
le 27 Décembre 1936,
dans un petit village de l'indre où mon père
tenait une petite entreprise de
maçonnerie et j'ai deux soeurs.
Comment m'est venu l'idée d'une vocation maritime? Vers l'age de 12 à 13 ans mon père m'a emmené au Havre visiter le Liberté, là où il avait un camarade navigateur, et comme beaucoup de jeunes j'aimais l'idée de voir du pays!
Mon père a décidé de m'inscrire à une école de marine au Havre, je voulais choisir l'hôtellerie, il n'y avait plus de place au Havre mais une possibilité à Marseille, école que j'ai intégrée le 5 octobre 1953 et j'en suis sorti premier sur 13 élèves.
Jusque là j'avais suivi les cours d'école communale jusqu'au cours complémentaire correspondant à l'époque au collège. J'avais connu la mer au cours de voyages scolaires.
éPOQUE EAM l'EAM:
Venant du centre de la France je restais constamment au Frioul et passais mes week-end à regarder la mer, mais d'un naturel un peu sauvage je n'ai jamais "cafardé" et mes amitiés étaient, bien sur,orientées vers les autres pensionnaires, en particulier Pierre Rouché qui est le seul avec qui j'ai encore des relations.
Yavait-il des choses que je n'aimais pas?:La discipline, monter la garde toutes les 2 heures particulièrement la nuit et surtout les entraînements de natation été comme hiver, en vue de l'examen final.
Une anecdote: Alors que nous étions avec pierre sur la digue coté large, nous avons aperçu un bateau venant de l'Ouest qui voulai passer entre les 2 îles, nous avons crié fait des signes, le bateau a changé de cap, il est vrai qu'il y avait de la brume.
A l'école nous ne criions pas famine, mais quelquefois c'était un peu juste, il m'est arrivé de "chiper"une boîte de confiture (des collectivités 5 kg) et pour ne pas laisser de trace j'ai voulu la jeter à la mer; comme on l'avait ouvert avec un couteau l'ouverture n'était pas franche et un bout de mon doigt est parti avec la la boîte, j'ai été soigné à l'infirmerie; j'ai encore la cicatrice!
APES L'EAM
Marine Marchande
Compte tenu de mon classement j'ai pu choisir comme premier embarquement le 30 Juillet 1954 le Liberté, où j'ai commencé comme mousse de sonnerie.
Mes autres embarquements Île de France, Flandres, Antilles et j'ai suivi les cours de l'école hotelière de la Transat, j'ai terminé comme garçon de Salle.
L'armée:
J'ai reçu une convocation pour aller à Hourtin, mais sachant que mes affectations seraient toujours de faire le "loufiat" j'ai préféré abandonner la marine et m'engager dans l'armée de terre et même me réengager, j'ai fait mes classes à Epinal, Allemagne puis Algérie.
RETOUR à la VIE CIVILE
En 1960 j'ai fait un stage de 7 mois aux assurances du Mans et le 1 Avril 1961 j'ai pris un portefeuille d'assurance à mon nom à Saint Amand-Montrond et cela jusqu'à ma retraite.
Je me suis occupé de nombreuses associations, en particulier d'anciens-combattants et de radio amateurisme.
Au global je garde un très bon souvenir de l'EAM
Michel BONNEAU
Comment m'est venu l'idée d'une vocation maritime? Vers l'age de 12 à 13 ans mon père m'a emmené au Havre visiter le Liberté, là où il avait un camarade navigateur, et comme beaucoup de jeunes j'aimais l'idée de voir du pays!
Mon père a décidé de m'inscrire à une école de marine au Havre, je voulais choisir l'hôtellerie, il n'y avait plus de place au Havre mais une possibilité à Marseille, école que j'ai intégrée le 5 octobre 1953 et j'en suis sorti premier sur 13 élèves.
Jusque là j'avais suivi les cours d'école communale jusqu'au cours complémentaire correspondant à l'époque au collège. J'avais connu la mer au cours de voyages scolaires.
éPOQUE EAM l'EAM:
Venant du centre de la France je restais constamment au Frioul et passais mes week-end à regarder la mer, mais d'un naturel un peu sauvage je n'ai jamais "cafardé" et mes amitiés étaient, bien sur,orientées vers les autres pensionnaires, en particulier Pierre Rouché qui est le seul avec qui j'ai encore des relations.
Yavait-il des choses que je n'aimais pas?:La discipline, monter la garde toutes les 2 heures particulièrement la nuit et surtout les entraînements de natation été comme hiver, en vue de l'examen final.
Une anecdote: Alors que nous étions avec pierre sur la digue coté large, nous avons aperçu un bateau venant de l'Ouest qui voulai passer entre les 2 îles, nous avons crié fait des signes, le bateau a changé de cap, il est vrai qu'il y avait de la brume.
A l'école nous ne criions pas famine, mais quelquefois c'était un peu juste, il m'est arrivé de "chiper"une boîte de confiture (des collectivités 5 kg) et pour ne pas laisser de trace j'ai voulu la jeter à la mer; comme on l'avait ouvert avec un couteau l'ouverture n'était pas franche et un bout de mon doigt est parti avec la la boîte, j'ai été soigné à l'infirmerie; j'ai encore la cicatrice!
APES L'EAM
Marine Marchande
Compte tenu de mon classement j'ai pu choisir comme premier embarquement le 30 Juillet 1954 le Liberté, où j'ai commencé comme mousse de sonnerie.
Mes autres embarquements Île de France, Flandres, Antilles et j'ai suivi les cours de l'école hotelière de la Transat, j'ai terminé comme garçon de Salle.
L'armée:
J'ai reçu une convocation pour aller à Hourtin, mais sachant que mes affectations seraient toujours de faire le "loufiat" j'ai préféré abandonner la marine et m'engager dans l'armée de terre et même me réengager, j'ai fait mes classes à Epinal, Allemagne puis Algérie.
RETOUR à la VIE CIVILE
En 1960 j'ai fait un stage de 7 mois aux assurances du Mans et le 1 Avril 1961 j'ai pris un portefeuille d'assurance à mon nom à Saint Amand-Montrond et cela jusqu'à ma retraite.
Je me suis occupé de nombreuses associations, en particulier d'anciens-combattants et de radio amateurisme.
Au global je garde un très bon souvenir de l'EAM
Michel BONNEAU